Chères collègues,
Chers collègues,

Traditionnellement, je vous écris au retour des fêtes pour vous souhaiter un bon début de trimestre. La période atypique que nous traversons bouleverse nos habitudes les plus ancrées et j’ai pris un peu de retard à m’adresser à vous.

Avouons-le, les derniers mois ont été difficiles. Le stress et l’anxiété liés à la pandémie nous affectent toutes et tous, peu importe nos situations respectives. Je suis fière de l’équipe d’employées de la permanence, car chacune d’entre elles a réussi à s’adapter à la situation en faisant preuve de résilience et de bienveillance. Cette bienveillance évoquée par le recteur est vraie pour nos collègues et les cadres qui nous supervisent, mais elle doit particulièrement s’exercer envers soi-même. Je vous invite à être bienveillant envers VOUS-MÊMES et à ne pas réserver cette attitude que pour les autres. Vous le valez bien!

Au cours de l’automne dernier, les membres du Conseil d’administration ont eu l’occasion de recevoir la professeure Tania Saba, de l’École de relations industrielles de l’UdeM, qui est à la tête d’un comité sur le télétravail. Ayant réalisé une enquête à laquelle une portion importante du personnel cadre et professionnel a répondu, elle et son équipe rencontrent présentement des unités afin d’évaluer comment l’implantation du télétravail pourra se concrétiser dans une phase post-pandémique. La Direction des ressources humaines vient d’ailleurs de nous transmettre à toutes et tous une invitation par courriel pour participer à la deuxième phase de cette enquête d’envergure.

Au moment d’écrire ces lignes, deux dossiers m’interpellent tout particulièrement : la rémunération, ainsi que la santé, sécurité et mieux-être au travail.

Du côté de la rémunération, le 16 novembre dernier, les membres du Comité exécutif ainsi que les représentants du Comité de rémunération de l’ACPUM ont rencontré le vice-recteur aux ressources humaines, François Courchesne, pour lui présenter les résultats du sondage effectué par l’ACPUM sur l’implantation de la nouvelle structure. Dans le communiqué qui vous a été envoyé le 17 novembre, nous vous informions avoir eu un bon échange. Le 3 décembre dernier, j’ai relancé le vice-recteur qui m’a indiqué que la direction de l’Université estimait que l’exercice de rémunération avait été bien fait. Ce n’était pas la réponse que nous souhaitions. Il est certain que, pour nous, des irritants demeurent : l’absence de distinction entre les cadres et les professionnel.le.s, l’apparence d’iniquité pour les cadres dont le salaire provient des fonds spéciaux et, bien entendu, le refus de déplafonner les cadres et professionnel.le.s de premier niveau. Depuis le 3 décembre, votre Conseil d’administration s’est réuni à quelques reprises et une rencontre spéciale est prévue afin d’établir une stratégie à moyen terme, tout en gardant à l’esprit que le Protocole vient à échéance le 31 mai 2022.

Du côté de la santé, sécurité et mieux-être au travail, j’ai à cœur votre santé psychologique. Alors que nous étions en « mode urgence » au printemps dernier, nous nous sommes transformés en coureurs de fond, et nous ne connaissons toujours pas la longueur du parcours à franchir. La situation dans laquelle nous nous trouvons collectivement a des répercussions sur nos vies et la vigilance est de mise lorsque nous traversons une telle période. Si le besoin se fait sentir, nous vous invitons à utiliser les services qui vous sont offerts par l’Université et à communiquer avec nous si vous désirez obtenir de l’information et de l’accompagnement.

Par ailleurs, la situation de l’amiante à l’Université est on ne peut plus préoccupante. Membre de l’Assemblée universitaire depuis le mois d’octobre, j’ai entendu les paroles rassurantes du recteur à l’effet que les mesures exemplaires sont mises en place lorsqu’il y a détection de l’amiante. Du côté de l’Association, je vous assure que les membres du Conseil d’administration sont très proactifs dans ce dossier.

Malgré ce contexte sanitaire exceptionnel, sachez que l’ACPUM est toujours là en toute circonstance pour répondre à vos préoccupations et vous accompagner.

Continuons ensemble à demeurer forts et solidaires.

 

Isabelle Daoust
Présidente
ACPUM